Piraterie maritime   -   Février 2012   -   (3 articles)

Des engagements pris sur le dossier somalien

Publié le 24/02/2012 à à 12h49

Une conférence internationale sur la Somalie a été organisé à Londres le jeudi 23 février, et nombre d'engagements ont été pris pour tenter de résoudre la crise qui ronge le pays depuis plus de vingt ans.
Quarante pays ainsi que les organisations internationales des Nations unies, l'Union européenne, l'Union africaine et la Ligue arabe, ont participé à ce rendez-vous destiné à trouver des solutions pour "rétablir la sécurité et la stabilité" et neutraliser "les pirates et les terroristes" qui sévissent sur le territoire.
L'Amisom - force de l'Union africaine en Somalie - sera renforcée avec un effectif de 17 700 hommes, apportant à la Somalie une aide pour la formation de ses forces de sécurité pour soutenir la lutte contre les militants shebab.
Un "fonds de stabilité locale" sera créé pour vérifier que l'aide internationale n'est pas détournée.
Des mesures seront prises en soutien politique, financier et humanitaire.
» Un texte intéressant sur le pourquoi de la piraterie en Somalie.
Source © photo : lemonde.fr

Création d'un centre de lutte contre la piraterie aux Seychelles

Publié le 21/02/2012 à à 22h11

Les pirates s'aventurent de plus en plus loin jusqu'à opérer dans les eaux seychelloises. Les revenus de la pêche aux Seychelles ont diminué de 30% au cours des dernières années. La pêche illégale et intensive a sa part de responsabilité mais l'activité de piraterie a un impact énorme. L'arrestation et le jugement des pirates en Somalie est complexe au niveau juridique.
Le gouvernement britannique vient alors d'annoncer qu'un centre chargé de faciliter les poursuites judiciaires au niveau internationale contre les pirates qui opèrent au large de la Somalie sera mis en place à l'automne aux Seychelles. Les Pays-Bas, les Seychelles et Interpol participeront au financement.
Source © Photo 7sur7.be

Le coût de la piraterie en Somalie

Publié le 08/02/2012 à à 16h23

En 2011, la piraterie en Somalie a coûté 7 milliards de dollars au niveau mondial.
En détail :

• 2,1 milliards en opérations militaires, équipements et gardes armés pour protéger les navires
• 2,7 milliards de dollars dépensés en carburant permettant aux bateaux de naviguer à de plus grandes vitesses à travers les zones à haut risque
• 1,1 milliard en gardes armés et équipements de sécurité.
• 1,3 million en opérations militaires
• 635 millions de dollars déboursés pour les assurances
• entre 486 et 680 millions pour rediriger les navires le long de la côte ouest de l'Inde
• 195 millions pour rémunérer le travail supplémentaire et le danger encouru par les marins.

Au final, 80% de ce coût total est pris en charge par l'industrie maritime tandis que le reste est couvert par les gouvernements.
Source © 7sur7.be