Publié le 09/05/2012 à à 23h52
C'est la première fois qu'une telle technique est utilisée sur les téléphones, et il y a fort à parier que ce ne soit qu'un début :
Un nouveau malware Android se propage via les sites Web, et si par malheur un utilisateur se rend sur un tel site, son navigateur va alors exécuter du code frauduleux.
Ce code va automatiquement lancer le téléchargement d'une application qui se fait passer pour une mise à jour d'Android. Une fois terminé, l'application demande à l'utilisateur la permission de s'installer. Si l'utilisateur accepte, le malware sera actif sur le portable et agira en tant que relais TCP et proxy pour les pirates.
Ainsi, grâce à ce malware, les pirates pourront installer des logiciels malicieux à l'insu de l'internaute afin de prendre contrôle de son mobile.
Pas d'inquiétude, car pour être infecté par ce malware, il faut vraiment en vouloir !
En effet, l'utilisateur doit avoir délibérément activé les sources externes dans les applications (de base, seules les applications issues de Google Play peuvent s'installer, et dans ce cas, le téléchargement est tout simplement bloqué). De plus, le malware ne peut pas s'installer tout seul, et l'utilisateur doit donner son accord pour que l'installation puisse se faire.
Publié le 04/05/2012 à à 09h04
Les pirates se frottent les mains car un gigantesque business s'offre à eux ! Les abonnés mobiles sont déjà cinq fois plus nombreux que les utilisateurs de PC et MAC réunis. Les experts estiment que le business illégal généré par les téléphones intelligents est déjà comparable à celui de la drogue.
Les smartphones sont connectés sur Internet et dotés d'un GPS. A l'insu de votre plein gré vous pouvez être localisé à n'importe quel moment. Vos photos contiennent la longitude et latitude du lieu où vous les avez prise. Un pirate pourra donc très facilement localiser son auteur.
D'autant plus si ce sont des photos de vacances, certains criminels organisés pourront vider votre domicile pendant que vous êtes au soleil...
Si vous perdez votre téléphone, sachez que seulement une personne sur trois pense à verrouiller son appareil via un code secret. En cas de vol, il finira sur le marché noir et vos informations et coordonnées personnelles seront exploitées. Il ne faut pas aller bien loin pour se faire voler ses données, un simple retour au SAV et un employé mal intentionné peut s'emparer de "votre vie".
Les pirates des mobiles peuvent vous attaquer par des logiciels malveillants qui récupèreront vos données. Vous ne vous rendez pas compte que vous avez un mouchard ou cheval de Troie dans votre smartphone car il s'est installé lorsque vous avez cliqué sur le lien d'un spam par courriel ou encore d'un SMS d'invitation pour lire une vidéo. Si vous échappez à cela, vous pouvez encore vous faire prendre en appelant un numéro surtaxé dans une pub reçue via SMS.
Ces petits SMS inoffensifs peuvent faire un carnage. Ils ont pour objectif de transporter des codes binaires et peuvent même agréger une série de codes installés dans une succession de SMS.
En envoyant plusieurs centaines de messages dépassant 140 caractères, les pirates peuvent vous avoir. Seul le premier SMS sera visible et pourra afficher un message anodin, tandis que les suivants seront engrangés dans le mobile. Chaque SMS contient un petit morceau de code binaire et, à la fin de l'envoi, le mobile les assemblera tous pour obtenir un petit programme malveillant, et immédiatement exécuté.
La toute dernière nouveauté, ce sont les flashcodes (ou QR Codes). Ces pictogrammes en forme de carrés utilisés dans les publicités des pages de journaux ou en affichage dans la rue et transports en commun, établissent la connexion à un site lorsque vous les prenez en photo avec votre smartphone. Un pirate pourra avoir posé un autocollant de Flashcode sur une affiche vous redirigeant vers un site pirate et entraînant le téléchargement d'un malware.
Quelques chiffres :
- sur 3 millions de SMS pirates envoyés par jour, 100 000 entraînent l'appel d'un numéro surtaxé et presque autant des réponses par SMS ou des connexions sur un faux site Internet sécurisé. ceci rapporte environ 1 000 000 de dollars aux pirates. Commerce très lucratif !
Ce que pense PiratesFR : Vous avez une jolie passoire entre les mains, qui s'apprête bientôt à devenir un portefeuille électronique grâce aux technologies sans cesse innovantes (NFC et divers). Le chéquier va bientôt disparaître (trop cher aux banques) au profit de l'électronique, toujours accessible à distance.
Mais pourra-t-on vraiment faire confiance aux sociétés qui nous protègent avec leurs "certifications", malgré la probable existence d'employés malveillants, bien souvent payés par la concurrence ?
Bienvenue dans le monde du futur...
Publié le 02/05/2012 à à 12h16
Des pirates ont subtilisé des informations sensibles chez Elantis, filiale de la banque Belfius. Elantis doit verser 150 000 euros le vendredi le 4 mai, autrement les pirates publieront ces informations sur internet.
Afin de paraître convaincant, les pirates ont publié quelques mails de plainte reçus par Elantis comme preuve qu’ils ont bien piraté son site web.
"Elantis a fait preuve d’idiotie en plaçant des données non cryptées sur internet. Elle a donc été négligente avec ces données. A présent, c’est à elle de décider si le respect de la vie privée de ses clients a plus de valeur que les 150 000 euros demandés.", affirment les pirates sur le net.
Publié le 02/05/2012 à à 07h08
Le virus Flashback dévoile son objectif : il vise les ordinateurs Macintosh d'Apple dans le but d'intercepter des recettes publicitaires qui devraient théoriquement revenir à Google, affirme un rapport de la société de sécurité Symantec.
Plus précisément, Flashback redirige l'internaute vers une page contrôlée par des hackers et qui leur permet de subtiliser l'argent de la pub du moteur de recherche. Les commissions publicitaires seraient à hauteur de 8 cents par clic, ce qui peut s'élever à 10 000 dollars tombant dans les poches des pirates.
Apple a lancé le mois dernier un "patch" destiné à vaincre le virus Flashback qui infeste les ordinateurs Mac, après avoir identifié une faille dans les programmes Java.
Publié le 01/05/2012 à à 23h48
Selon Symantec, société de sécurité informatique, visiter les sites internet liés à la religion fait courir plus de risque d'attraper un virus informatique que le vagabondage sur des sites érotiques ou pornographiques.
Les sites à thématiques religieuses ou idéologiques ont en effet 3 fois plus de chance d'être infectés avec des lignes de codes introduites par des pirates que les sites pour adultes.
Publié le 01/05/2012 à à 23h48
Cinq FAI (fournisseurs d'accès à Internet) de Grande-Bretagne sont contraints par la Haute Cour de justice britannique, de bloquer l'accès au site de téléchargement en « peer to peer » The Pirate Bay. Basé en Suède, le site référence des liens utilisant le protocole BitTorrent, y compris vers des fichiers piratés.
« Les sites comme The Pirate Bay détruisent des emplois au Royaume-Uni et sapent l'investissement dans les nouveaux artistes britanniques. La Haute Cour a confirmé que The Pirate Bay viole la loi sur les droits d'auteur à grande échelle [...]. Les musiciens, les ingénieurs du son et les éditeurs de vidéo ont le droit d'être rémunérés pour leur travail comme tout le monde. », a déclaré Geoff Taylor, directeur du BPI (British Phonographic Industry).
Plus besoin de chercher et de noter les informations, scannez ce QR code avec votre smartphone pour surfer sur ce site !
Qu'est-ce qu'un QR Code ?